L'Iran ne supportera pas l'insécurité dans sa frontière avec le Pakistan
Taghrib (APT)
Le chef adjoint du renseignement du quartier général des Forces armées iraniennes a déclaré que « si le gouvernement pakistanais ne passe pas à l’acte pour réprimer les terroristes, l’Iran le fera en fonction de la situation ».
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Dans une interview exclusive avec l’agence de presse iranienne Tasnim, ce dimanche 3 mars, le général de brigade Majid Mirahmadi a déclaré que la République islamique d’Iran se réservait le droit d’assurer sa sécurité.
« Après l’attentat terroriste qui s’est produit à Zahedan, le Corps des gardiens de la Révolution islamique et les Forces armées iraniennes ont adressé une sévère mise en garde au gouvernement pakistanais. Le Pakistan devra passer à l’acte et expulser les terroristes de son territoire ou bien la République islamique d’Iran se réservera le droit d’assurer sa sécurité là où il sera nécessaire. Le gouvernement pakistanais nous a promis de faire tout ce qui est nécessaire pour éliminer les terroristes. Au cas où rien ne serait fait de la part d’Islamabad, nous n’hésiterons pas à attaquer les terroristes en fonction de la situation », a déclaré le général de brigade Majid Mirahmadi.
Interrogé sur la « Déclaration de la seconde étape de la Révolution », émise le 13 février par le Leader de la Révolution islamique, le général de brigade Mirahmadi a répondu que ce communiqué mettait l’accent sur le concept de « création d’espoir ». « La Déclaration de la seconde étape de la Révolution offre en effet une perspective claire à la nation iranienne pour une marche en avant. Ce que l’ennemi veut, c’est que les Iraniens soient découragés et déçus. À l’opposé de cette campagne de découragement de l’Arrogance mondiale, le Leader de la Révolution a tracé la voie à une accélération du mouvement dans sa déclaration », a-t-il réaffirmé.
Il a ajouté que les problèmes pesant sur l’Iran puisaient leur origine dans les agissements des ennemis étrangers. « Les Américains souhaitent voir les partis politiques iraniens s’accuser mutuellement d’être responsables des problèmes qui existent tandis que ces problèmes émanent des sanctions imposées par les États-Unis », a-t-il réaffirmé.