Le président américain est toujours accusé du racisme
Taghrib (APT)
La chambre basse du Congrès américain a adopté mardi une motion condamnanv t des propos jugés "racistes" du président Donald Trump, une accusation dont il s'est défendu tout en continuant d'attaquer violemment quatre élues démocrates issues de minorités.
Partagez le :
La Chambre des représentants, à majorité démocrate, "condamne fermement les commentaires racistes du président Donald Trump légitimant et accentuant la peur et la haine des nouveaux Américains et des personnes de couleur", déclare le texte.
Dans une série de tweets, le tempétueux président républicain avait conseillé dimanche à plusieurs élues, dont trois sont nées aux Etats-Unis, de "retourner" dans "ces endroits totalement défaillants et infestés par la criminalité dont elles viennent". Il avait intensifié ses attaques le lendemain, les accusant de "haïr" l'Amérique.
Donald Trump avait appelé mardi les élus de son parti à ne pas tomber dans le "piège" tendu, selon lui, par ses adversaires.
"Ces tweets n'étaient PAS racistes. Il n'y a pas une once de racisme en moi!", a-t-il martelé, évoquant ses attaques visant Alexandria Ocasio-Cortez (New York), Ilhan Omar (Minnesota), Ayanna Pressley (Massachusetts) et Rashida Tlaib (Michigan).
Puis, fidèle à sa stratégie consistant à alimenter les controverses qu'il a lui-même créées, M. Trump a pris soin de répéter son message: "Notre pays est libre, magnifique et prospère. Si vous détestez notre pays, ou si vous n'êtes pas heureux ici, vous pouvez partir!"
A l'approche de l'élection présidentielle de novembre 2020, il semble plus déterminé que jamais à galvaniser sa base électorale --très majoritairement blanche-- et à tout faire pour alimenter les divisions chez ses adversaires politiques.