« Les crimes délibérés d'Israël contre les hôpitaux de Gaza se poursuivent »

Le bureau des médias du gouvernement à Gaza a déclaré dans un communiqué mardi que l'occupation israélienne « évacue de force l'hôpital européen à l'est de Khan Younis et le met hors service ».

Le communiqué indique qu'Israël crée « une catastrophe humanitaire qui aggrave la crise sanitaire dans la bande de Gaza à un niveau sans précédent et menace la vie de milliers de patients et de blessés ».

L'armée d'occupation israélienne a donné l'ordre de forcer « l'hôpital européen et des centaines de personnels médicaux à l'est de Khan Younis (au sud de la bande de Gaza) à évacuer et à quitter l'hôpital », selon le communiqué.

Le Bureau des médias du gouvernement a déclaré que l'action d'Israël « constitue une catastrophe humanitaire qui aggrave la crise sanitaire dans la bande de Gaza à un niveau sans précédent, menaçant la vie de milliers de blessés et de patients ».

« Avec ce nouveau crime, les crimes délibérés et intentionnels de l'occupation 'israélienne' contre les hôpitaux se poursuivent selon un plan et une intention prémédités visant à créer une crise humanitaire et sanitaire dans la bande de Gaza », a déclaré le communiqué.

« L'occupation a mis hors service 34 hôpitaux, le dernier en date étant l'hôpital européen, pour aggraver la crise humanitaire et sanitaire, augmentant considérablement la pression sur le personnel médical et les centres de santé restants, en particulier sur l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa dans le gouvernorat central, qui est le seul à fournir des services de santé avec un nombre doublé de patients et de blessés à l'intérieur », a-t-il ajouté.

Le gouvernement de Gaza a condamné « ce crime en cours au vu et au su du monde entier, mettant hors service l'hôpital européen sans aucune action pour arrêter ce massacre contre cet établissement médical ».

"Nous affirmons que l'échec de la communauté internationale à adopter une position ferme et décisive contre l'invasion des hôpitaux, leur mise hors service et leur bombardement et tir de roquettes a encouragé l'occupation à poursuivre ses crimes contre le secteur de la santé", a noté le communiqué.

Le gouvernement de Gaza a déclaré qu'il considérait "l'occupation israélienne et l'administration américaine comme partenaires dans cette agression", et a ajouté que la communauté internationale était "pleinement responsable de la poursuite de ces massacres et crimes contre le secteur de la santé, les hôpitaux, le personnel médical, les blessés et les patients".

En fin de compte, le gouvernement a exigé "l'intervention immédiate et urgente de la communauté internationale et de toutes les organisations internationales et onusiennes pour faire pression sur l'occupation israélienne afin qu'elle arrête le génocide et cesse de cibler les hôpitaux et de les mettre hors service".

Le ministère de la Santé de Gaza a déjà prévenu que ses hôpitaux étaient menacés de fermeture.

Les établissements de santé à travers le territoire palestinien cessent de fonctionner en raison de "l'épuisement du carburant nécessaire au fonctionnement des générateurs, dont Israël interdit l'entrée à Gaza", selon le ministère de la Santé.