Les ministres des Affaires étrangères iranien et qatari discutent du cessez-le-feu dans la bande de Gaza assiégée

Au cours de l'entretien téléphonique, les deux parties ont échangé leurs points de vue sur les derniers développements à Gaza et sur la médiation pour parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza assiégée.

Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a annoncé jeudi soir dans un communiqué que le ministre des Affaires étrangères Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al Thani avait eu une conversation téléphonique avec le ministre iranien des Affaires étrangères par intérim, Ali Bagheri Kani, et avait discuté de la situation actuelle à Gaza et des efforts de médiation pour parvenir à un cessez-le-feu.

Au cours de cet appel, les deux parties ont discuté des relations bilatérales et de la coopération entre les deux pays, explorant les moyens de renforcer et de développer les relations bilatérales, examinant la dernière situation dans la bande de Gaza assiégée et les territoires palestiniens occupés ainsi que les derniers développements liés aux efforts de médiation conjointe afin de mettre fin à la guerre, ajoute le communiqué.

En outre, les deux hauts diplomates ont mis l'accent sur la désescalade dans la région.

La capitale qatarie de Doha a accueilli jeudi une réunion quadrilatérale entre les États-Unis, Israël, l'Égypte et le Qatar afin de poursuivre les pourparlers pour parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.

Le mouvement de résistance islamique palestinien, Hamas, a annoncé qu'il n'avait pas envoyé de représentant à cette réunion, et l'ordre du jour de ce mouvement est d'examiner le plan proposé par le président américain Joe Biden.

Israël a mené sa guerre brutale contre Gaza assiégée le 7 octobre après que le Hamas a mené une opération sans précédent contre l'entité occupante en représailles à ses atrocités intensifiées contre le peuple palestinien.

Israël a imposé un siège complet sur ce territoire densément peuplé, coupant le carburant, l’électricité, la nourriture et l’eau aux plus de deux millions de Palestiniens qui y vivent.