Biden affirme qu'un accord de cessez-le-feu en Asie occidentale est plus proche que jamais

"Nous sommes plus proches que jamais", a déclaré Biden lors d'un événement dans le bureau ovale de la Maison Blanche lorsqu'on lui a demandé si un accord de cessez-le-feu à Gaza avait été conclu, a rapporté Xinhua.

Le président a noté que l'une des raisons pour lesquelles il était en retard pour la signature de la proclamation désignant le monument national des émeutes raciales de Springfield de 1908 était qu'il "s'occupait de l'effort de cessez-le-feu au Moyen-Orient".

"Nous n'y sommes pas encore. Mais nous sommes beaucoup, beaucoup plus proches qu'il y a trois jours. Alors croisez les doigts", a déclaré Biden.

Un communiqué conjoint des États-Unis, de l'Égypte et du Qatar publié vendredi indique que « au cours des dernières 48 heures à Doha, de hauts responsables de nos gouvernements ont engagé des discussions intensives en tant que médiateurs visant à conclure l'accord de cessez-le-feu et de libération des otages et des détenus ».

« Les équipes de travail poursuivront le travail technique au cours des prochains jours sur les détails de la mise en œuvre, y compris les modalités de mise en œuvre des vastes dispositions humanitaires de l'accord, ainsi que les détails relatifs aux otages et aux détenus », indique le communiqué.

« De hauts responsables de nos gouvernements se réuniront à nouveau au Caire avant la fin de la semaine prochaine dans le but de conclure l'accord selon les conditions proposées aujourd'hui », ajoute-t-il.

Vedant Patel, le principal porte-parole adjoint du département d'État, a déclaré vendredi que le secrétaire d'État américain Antony Blinken se rendra en Palestine occupée samedi.

Blinken se rendra en Palestine occupée « pour poursuivre les efforts diplomatiques intensifs visant à conclure l'accord de cessez-le-feu et de libération des otages et des détenus grâce à la proposition de transition présentée aujourd'hui par les États-Unis, avec le soutien de l'Égypte et du Qatar », a déclaré Patel dans un communiqué.

Le bilan des Palestiniens morts suite aux attaques israéliennes sur la bande de Gaza depuis le début du conflit israélo-Hamas le 7 octobre a dépassé les 40 000, ont confirmé jeudi les autorités sanitaires de Gaza.