L’Iran répondra aux États qui l’aident à commettre des attaques

« Nous avons dit à maintes reprises que l’espace aérien et le sol des pays voisins ne devraient pas être utilisés pour des attaques contre notre pays », a déclaré Mohammad Bagher Ghalibaf à la chaîne de télévision libanaise al-Mayadeen lors d’une visite dans le pays samedi.

Il a déclaré que l’Iran était certain que ses voisins de la région de l’Asie occidentale prennent cette question en considération de la même manière qu’ils se sont engagés à refuser que leurs territoires soient utilisés contre la République islamique dans le passé, tout en affirmant : « Nous entretenons des relations pacifiques avec tous les pays de la région. »

Cependant, si le territoire d’un pays tiers était utilisé pour perpétrer une agression contre la République islamique, « notre réponse serait claire et naturelle. « Nous riposterons contre tout endroit d’où une attaque contre l’Iran sera lancée », a-t-il ajouté.

« Nous avons dit à plusieurs reprises que nous ne voulions pas étendre la guerre, mais que nous répondrions sûrement avec force et de manière appropriée à toute attaque contre notre pays. »

Il a également commenté l’opération True Promise II de l’Iran, qui a vu la République islamique tirer 200 missiles balistiques sur des cibles militaires et de renseignement sensibles dans les territoires palestiniens occupés le 1er octobre en réponse aux atrocités meurtrières du régime israélien contre le pays et d’autres territoires régionaux.

« Dans cette opération, notre réponse était de nature militaire, puisque nous n’avons ciblé que les bases militaires, de renseignement et de sécurité du régime israélien », a-t-il déclaré.

Les représailles ont causé des dégâts importants aux cibles, notamment au siège de l’agence d’espionnage du régime, le Mossad, à la base aérienne de Nevatim, qui abrite ses avions de combat F-35, et à la base de Hatzerim, qui avait été utilisée pour permettre l’assassinat par le régime du secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, à Beyrouth, fin septembre.

Abordant la question de son voyage au Liban dans un contexte d’agression israélienne continue contre le pays, Ghalibaf a affirmé : « Nous n’avons pas peur de l’ennemi et avons effectué ce voyage dans le respect des lois internationales. »

Le président du Parlement a quant à lui réaffirmé le soutien continu de la République islamique au peuple libanais et palestinien opprimé face aux atrocités israéliennes.