Les États-Unis lancent de nouvelles attaques contre le Yémen sur ordre de Trump

Les États-Unis ont engagé une nouvelle escalade militaire contre le Yémen après que le président Donald Trump a promis de détruire le mouvement de résistance populaire Ansarallah, nation de la péninsule arabique, qui a joué un rôle déterminant dans les représailles régionales contre l'agression généralisée du régime israélien, le plus proche allié de Washington, selon Press TV.

Jeudi, il a été signalé que des avions de combat américains avaient mené de nouveaux bombardements contre la ville portuaire d'Al-Hodeïda et la ville de Saada, dans les régions les plus reculées du nord-ouest du pays.

« Ils seront complètement anéantis !», avait écrit Trump sur sa plateforme de médias sociaux Truth Social, en référence à Ansarallah.

Jeudi également, le régime israélien a signalé que des sirènes d'alerte aux missiles avaient retenti dans toute la région de Shfela, la ville sainte d'al-Qods et ses environs, au centre des territoires palestiniens occupés.

Des médias de la Résistance ont quant à eux rapporté que des sirènes avaient retenti sur de vastes étendues des territoires, d'al-Qods à Tel-Aviv.

Ces événements font suite à la reprise des opérations anti-israéliennes par les forces armées yéménites, à la discrétion du chef d'Ansarallah, Abdul-Malik al-Houthi.

Les Houthis avaient fixé au régime israélien un délai de quatre jours pour ouvrir les points de passage de la bande de Gaza afin de permettre l'entrée d'une aide vitale en territoire palestinien. Tel-Aviv a fermé les terminaux suite à ses attaques meurtrières contre la bande côtière.

Le régime n'a cependant pas respecté ce délai, ce qui a incité les forces armées à interdire à nouveau aux navires israéliens et affiliés à Israël de traverser les principales voies navigables au large du Yémen.

Samedi, Trump a publié un décret ordonnant le déploiement d'une « force létale écrasante » contre le Yémen. Il n'a cependant pas mentionné le régime israélien ni les opérations anti-israéliennes du Yémen, accusant Sanaa de perturber la navigation internationale.

Alors que les autorités yéménites ont affirmé à plusieurs reprises que les frappes du pays visaient uniquement des cibles israéliennes.

Au cours des seules journées de samedi et dimanche, pas moins de 53 civils yéménites, dont des femmes et des enfants, ont été tués lors de frappes aériennes américaines touchant des cibles purement civiles dans tout le Yémen, malgré les affirmations de Trump selon lesquelles l'agression américaine visait Ansarallah.