Le régime israélien fait 412 martyrs palestiniens, le génocide reprend

« De nombreuses victimes sont encore sous les décombres et des efforts sont en cours pour les récupérer », a ajouté le ministère de la Santé de Gaza dans un communiqué, selon l'agence Anadolu.

Plus de 404 Palestiniens ont été tués et 562 autres blessés en cinq heures dans la bande de Gaza, alors qu'Israël a repris sa guerre génocidaire, rompant le cessez-le-feu, selon le rapport de l'agence Anadolu.

Les ambulances et les équipes de la protection civile n'ont pas pu transporter toutes les victimes vers les hôpitaux, a-t-on indiqué. Bureau des médias du gouvernement de Gaza

L'armée israélienne a tué au moins 412 Palestiniens, principalement des enfants et des femmes, dans toute la bande de Gaza, lors d'une violation massive de l'accord de cessez-le-feu conclu entre Tel-Aviv et le mouvement de résistance Hamas, a rapporté Press TV.

Selon des informations en provenance de Gaza, au moins 77 personnes ont été tuées à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, et au moins 20 dans la ville de Gaza, dans le nord.

Au moins 500 autres Palestiniens ont également été blessés lors de ce massacre, a rapporté mardi l'agence de presse palestinienne Sama, selon Press TV.

L'armée israélienne a déclaré mardi matin avoir mené des frappes aériennes dans la bande de Gaza, les plus importantes depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu avec le Hamas, le 19 janvier.

Le Bureau des médias du gouvernement de Gaza a indiqué que des familles entières figuraient parmi les victimes, tuées ensemble lors des attaques israéliennes, précisant que les ambulances et les équipes de la défense civile ne sont pas en mesure d'évacuer toutes les victimes vers les hôpitaux.

« Ces massacres brutaux confirment une fois de plus que l'armée d'occupation israélienne ne connaît que le langage du meurtre, de la destruction et du génocide », indique le communiqué.

La reprise des massacres à Gaza s'inscrit dans le contexte du siège étouffant imposé à Gaza et de la fermeture complète des points de passage, aggravant la crise humanitaire à Gaza et privant plus de 2,4 millions de Palestiniens des besoins fondamentaux.

Le bureau de presse a exhorté la communauté internationale, notamment le Conseil de sécurité de l'ONU et les groupes de défense des droits de l'homme, à rompre l'inaction et à agir immédiatement pour mettre fin à ces massacres à Gaza.

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a déclaré que le gouvernement israélien avait déclaré la guerre à Gaza en rompant l'accord de cessez-le-feu.

« Nous exigeons que les médiateurs tiennent Netanyahou (le Premier ministre israélien Benjamin) et l'occupation sioniste pleinement responsables de la violation et du renversement de l'accord », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Malgré le cessez-le-feu, les autorités locales de Gaza ont signalé des violations quasi quotidiennes de la part de l'armée israélienne.

Les attaques israéliennes ont tué plus de 48 500 Palestiniens depuis octobre 2023, pour la plupart des femmes et des enfants, et ont laissé Gaza en ruines.

La Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt en novembre dernier contre Netanyahou et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.

Le régime d'occupation sioniste est également poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de justice pour sa guerre contre l'enclave.