M. Ali a souligné, en réponse à une question liée aux paroles prononcées mardi par le président syrien Bachar Assad et qui ont été concrétisées par des concessions de sa part, que "la République syrienne est sûre de l'union de son peuple et de l'appui que les forces populaires portent aux réformes conduites par Assad".
"La Syrie rassure tout le monde qu'elle entreprend, par ses mesures réformatrices et par l'édification de sa propre force, des démarches sûres et rassurantes et qu'elle établit des relations avec ses amis, ses frères et son peuple en particulier, ce qui aura une influence positive sur les relations étrangères", a-t-il dit.
Le président syrien Bachar Assad avait assuré mardi lors d'un entretien à la chaîne de télévision américaine ABC News qui sera diffusé mercredi, qu'il n'était pas responsable des violences commises par ses forces.
Selon un journaliste d'ABC, qui a cité un extrait des propos de M. Assad lors d'un point de presse au département d'Etat, interrogé sur la répression, M. Assad a déclaré: "Je suis président. Je ne suis pas propriétaire du pays. Ce ne sont pas mes forces".
"Il y a une différence entre une répression politique délibérée et quelques erreurs commises par certains responsables", a ajouté le président syrien.
L'ambassadeur syrien s'est abstenu d'autre part de répondre à une question concernant la réponse de la Ligue arabe sur l'approbation de la Syrie de son projet du protocole sous conditions.
Il est à noter que le régime syrien s'est dit lundi prêt à accepter sous conditions la venue d'observateurs de la Ligue arabe pour rendre compte de la situation sur place.
Parallèlement Le secrétaire d'Etat adjoint américain pour les Affaires du Proche-Orient, Jeffrey Feltman, est arrivé, mercredi, à Beyrouth, venant de la capitale jordanienne, Amman.
Top sources ont indiqué que la visite est pour augmenter la pression sur le Liban concernant ses positions à côté de la Syrie.