Dans une interview avec la chaîne américaine ABC News, le président al-Assad a répondu à une question sur le rapport du comité de l'ONU sur les événements en Syrie et si l'ONU a envoyé à Damas les documents ou les preuves sur lesquelles le rapport s'est appuyé, en disant : "le gouvernement syrien n'a reçu aucun document ni preuve sur ce qui a été qualifié par le rapport de crimes contre l'humanité".
Il a dans ce contexte appelé l'ONU à envoyer ces documents afin de les vérifier, soulignant que la plupart des personnes tuées dans les événements en Syrie étaient des partisans du gouvernement, et non l'inverse.
En réponse à une question lui demandant s'il croyait que "ses forces" auraient utilisé la force excessive contre les manifestants, le président al-Assad a indiqué : "Les forces en Syrie ne sont pas les miennes, elles sont celles des forces militaires qui appartiennent à la patrie et personne ne les possède", affirmant qu'aucun n'a donné d'ordres de tuer ni d'exercer la violence.
En ce qui concerne les pressions extérieures et les déclarations de l'Occident à l'égard de ce qui se passe en Syrie, le président al-Assad a dit : "la chose la plus importante pour moi est de savoir comment le peuple syrien me trouve-t-il", soulignant qu'il fait de son mieux pour protéger le peuple syrien, et exprimant sa douleur devant la perte des vies humaines au cours des récents événements.