Le premier groupe constitué de 50 observateurs de la Ligue arabe est arrivé en Syrie pour présenter son plan de la sortie de crise.
Le général Mohammad Ahmad Mostafa al-Dabi, l’officier expérimenté de renseignement de l’armée soudanaise et le chef du groupe de 50 observateurs de la Ligue arabe, est arrivé dimanche en Syrie.
Le 2 novembre, Syrie a donné son accord à l’initiative de la Ligue arabe concernant l’entrée du groupe des observateurs de la Ligue.
Amir Moussavi parlant avec l’agence de presse Taghrib APT a précisé : l’objectif des observateurs de la Ligue arabe à Damas peut être analysé de différentes manières. Premièrement, il faut faire attention aux objectifs cachés des pays comme la Jordanie, la Turquie et les Etats-Unis ; et des pays du Golf Persique qui sont derrière la crise en Syrie. Ils peuvent avoir un rôle dans l’envoie du groupe des observateurs. Deuxièmement, il se peut que la Ligue arabe à l’aide de l’Occident ait l’intension de préparer un rapport concernant le massacre du peuple par le gouvernement syrien. La Syrie tente de prouver que l’armée n’est pas en conflit avec le peule mais avec les groupes armés.
Le feu vert des Etats-Unis à la Ligue arabe dans ses mesures contre la Syrie
Ce spécialiste du Moyen Orient répondant à la question : est-ce que la Ligue arabe agit dans l’intérêt de l’Occident ?, a déclaré : tous les évolutions dans la Syrie sont dans l’intérêt des Etats-Unis et du régime sioniste. Et il faut accepter que la Ligue arabe ait agi contre les intérêts de ce pays. La ligue est unie d’une manière sans précédent contre la Syrie. Alors qu’au cours du blocus de Gaza et la crise palestinienne, elle n’a pas réagi.
Les raisons de la prise des positions plus modérées de la Turquie envers la Syrie
Ce spécialiste du Moyen Orient a souligné : cette question est le résultat de différents facteurs : la position forte et rationnelle de l’Iran ; non-conformité du déroulement des évolutions aux prévisions de la Turquie ; les positions pro-américaines et pro-occidentales de la Turquie dans l’affaire syrien n’a apporté aucun fruit pour ce pays ; et la crise franco-turque entraînent le retrait de la Turquie de ses positions contre la Syrie.