Date de publication22 Jun 2012 - 16:48
Code d'article : 99165
Syrie

Les grandes puissances sur réuniront fin juin

APT-beyrouth
Washington a annoncé son soutien à l’organisation d'une réunion du Groupe en suisse le 30 Juin pour discuter de la crise syrienne, soulignant l'importance de se concentrer sur l'étape d’après le président syrien Bachar al-Assad et les changements politiques qui l’accompagnent.
Les grandes puissances sur réuniront fin juin
 Le porte-parole de l'État américain de Victoria Nuland a déclaré "Nous soutenons la convocation de cette réunion, si elle peut faire des progrès dans l'élaboration du processus de transition politique au-delà du régime d'Assad." 

"Nous continuons les consultations sur les éléments relatifs à cette réunion avec d'autres pays qui participeront à la réunion pour s'assurer qu'il peut être couronnée de succès."Et sur les critères de la réussite de la réunion, Noland a dit: «Nous croyons qu'il est nécessaire de s'assurer que tous les partis réduisent l'écart dans leurs positions, et nous voulons partager nos points de vues avec les Russes et les Chinois, et arriver à un accord avant le début de la réunion." 

Noland a confirmé les déclarations du président Barack Obama a propos des différences qui existent entre les positions russes et ceux des États-Unis, notant que l'écart doit être comblé, ajoutant
que son pays poursuivra ses efforts pour persuader la Russie à tous les niveaux afin de les dissuader de fournir un soutien militaire le président syrien, a-t-elle poursuivit. En ce qui concerne la fuite du pilote syrien vers la Jordanie, Noland a affirmé le soutien de son pays à cet acte, notant que les Etats-Unis avaient déjà appelé les commandants de l’armée à se retourner contre le président.

Pour sa par Le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov a déclaré, jeudi, que "le départ volontaire de Bachar al-Assad du poste de président syrien est impossible, de telles exigences des leaders occidentaux étant absurdes."

"Le schéma voulant que le président Assad parte avant d’avancer vers la fin de la violence et le lancement d'un processus politique ne fonctionne pas depuis le début et est tout bonnement irréalisable, parce qu'il ne partira pas", a indiqué M.Lavrov.

Selon le ministre, "il faut comprendre (…) qu'Assad a recueilli les suffrages d'au moins la moitié des Syriens qui, pour différentes raisons, voient en lui leur avenir et leur sécurité".

Et d'ajouter que Moscou n'admettrait pas l'application du scénario libyen en
Syrie.
"Dans le cas de la Syrie, le scénario libyen ne passera pas. Nous nous en portons garants. Aussi faut-il se mettre à la table des négociations. Nous devons obtenir un cessez-le-feu et faire en sorte que les parties adverses se mettent à négocier", a souligné M.Lavrov. 

Pour sa part, le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi a déclaré jeudi 21 juin, qui, que la réunion des cinq grands Etats à Genève ce mois-ci devrait amener à "des mécanismes pratiques" pour résoudre la crise syrienne. Décrivant la situations en Syrie comme une «tragédie» et il a déclaré qu'il espérait que le résultat de la réunion qui se tiendra le 30 Juin sera une étape concrète pour faire face à cette crise. Lors de la conférence qui s’est déroulé au siège de la Ligue arabe au Caire, il a déclaré que la réunion "réunira les cinq grands Etats », sans donner plus de détails. 

D'autre part, l'émissaire de l'ONU, Kofi Annan, se réunira vendredi avec le Président de la Mission d'observation des Nations Unies en Syrie, le général Robert Maude,
à Genève, pour discuter de la suspension de la mission des observateurs suite à l’escalade de la violence ces dernières semaines. L'Organisation des Nations Unies a déclaré, que «l'Envoyé spécial de l'ONU, Kofi Annan et le commandant de la mission d'observateurs internationaux en Syrie Robert Maude tiendront une conférence de presse vendredi à Genève sur la tâche des observateurs ». 

Par ailleurs, une source haut placée au ministère des AE et des expatriés a déploré l'échec des efforts déployés par les autorités officielles et locales en collaboration avec la délégation du CICR pour accéder aux familles pris en otages par les gangs terroristes dans les vieux quartiers de Homs.
"Ces gangs terroristes n'ont pas permis aux équipes de secourir d'aller porter leurs aides aux blessés aux vieillards aux femmes et aux enfants, et ils ont osé tirer sur les deux équipes de secours du CICR et du Croissant rouge en refusant ainsi de permettre l'évacuation de quelconque blessé ou malade", a-t-il ajouté. 

Le ministère appelle le secrétaire général de l'ONU, le Haut commissariat des droits de l'homme, la mission onusienne d'observation internationale en Syrie à assumer leurs responsabilités et à faire d'extrêmes pressions sur ces gangs pour qu'ils obtempèrent à la logique humanitaire.



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