C'est près du double du niveau de ۲۰۰۷ et la tendance devrait s’accélérer en ۲۰۱۲, avec déjà ۲۰ milliards de dollars (۱۵ milliards d'euros) d’émissions de sukuk pour le mois de janvier. « Nous attendons une dynamique comparable à celle de ۲۰۱۰ et de ۲۰۱۱, et probablement un nouveau record du montant des émissions de sukuk », a précisé Standard & Poor's pour l'année à venir.
Pourtant, les sukuk ne représentent que ۱ % des émissions obligataires dans le monde. Cette part devrait logiquement augmenter avec l’arrivée sur les marchés de nouveaux acteurs.
Selon saphirnews, l'Afrique pourrait, en effet, devenir un gros émetteur de sukuk. La Banque Islamique de Développement, dont de nombreux pays africains sont membres, pourrait leur apporter un soutien. Standard & Poor's, indique pourtant que l'absence de cadre juridique standard dans le milieu pourrait ralentir le mouvement.