Ashton a suggéré une série de procédure préliminaire pour l’entretien, qui a porté sur la construction de la confiance à travers le développement de mesures concrètes pour l'avenir afin de parvenir à une solution globale à long terme qui respecte le droit de l'Iran à l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire.
Alors que, le chef du Conseil national de sécurité d'Israël, Yaakov Amidror, s'est félicité, mercredi 7 mars, de la prochaine reprise du dialogue de l'ONU avec l'Iran sur son programme nucléaire, mais a mis en garde contre son éventuel échec. "Je suis très heureux de la reprise des négociations entre l'Iran et les grandes puissances, surtout si elle aboutissent à l'abandon par l'Iran de son programme nucléaire, mais nous devons nous préparer à leur échec", a affirmé M. Amidror à la radio publique israélienne. "S'il n'y a pas d'alternative militaire, ils (les Iraniens) ne renonceront pas à leur programme nucléaire", a-t-il averti.
Par ailleurs, La Russie avait exhorté le groupe à tenir de nouveaux pourparlers avec l'Iran dès que possible, et a indiqué que Téhéran s'est montré disposé à s'engager dans des négociations sérieuses.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a déclaré que Moscou est encourage un accord entre les deux parties et à reprendre les pourparlers sur le programme nucléaire de l'Iran.
Ryabkov a déclaré que Moscou voudrait poursuivre des relations amicales avec la République islamique d'Iran, et espère continuer les relations amicales entre les deux pays.
Pour sa part, le Premier ministre britannique David Cameron a signalé que toute action militaire israélienne visant les installations nucléaires iraniennes n’est pas une bonne démarche, appelant à la poursuite de l'approche diplomatique.
Cameron a expliqué qu'il détient toujours une solution diplomatique avec l'Iran, ajoutant qu’il faut donner aux sanctions le temps de faire leurs effets.
Cameron a également souligné la nécessité de la liberté de passage dans la région du golfe Persique.
De Washington, Barack Obama a critiqué l’appel des républicains à frapper l'Iran.
Lors d'une conférence de presse après sa rencontre avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, il a souligné que la décision d’une attaque militaire contre l’Iran dans les semaines ou des mois, est une idée incorrecte.
En ce qui concerne la Syrie Obama a noté que la solution en Syrie est compliquée, soulignant qu’il ne faut pas croire que l'armée américaine peut intervenir individuellement.