Dans son poème, Günter Grass dénonce un "prétendu droit à attaquer le premier", faisant allusion à l'éventualité de frappes israéliennes contre Téhéran. Selon l'écrivain, une telle démarche pourrait mener à "l'éradication du peuple iranien". Il appelle les Allemands, "déjà suffisamment accablés", à ne pas devenir complices d'un "crime prévisible".
Ajoutant, "Pourquoi ne dis-je que maintenant [...] que la puissance atomique d'Israël menace la paix mondiale déjà fragile ?, questionne le Prix Nobel de littérature. Parce qu'il faut dire ce qui pourrait être trop tard demain."
Grass dénonce le "silence généralisé" qui pèse sur cette question, évoquant un "mensonge pesant" parce que "le verdict d'antisémitisme tombera automatiquement" sur qui le rompra.
Alors que l’entité sioniste a vivement réagi à ces propos. Le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert, s'est de son côté refusé à commenter, au nom de la "liberté de création".