Dans ce contexte, le prisonnier Ramzi Bsharat a affirmé à l’avocat Boulos, que l'administration a emmené trente-six prisonniers au procès devant le responsable de la discipline de l'administration pénitentiaire, les accusant de violer les systèmes pénitentiaires. Indiquant que l’accusation portée contre eux est « la solidarité avec leurs camarades prisonniers en grève de la faim pour protester contre leur détention administrative ».
Notant que la Cour a refusé d'entendre les prisonniers ou d’entendre leurs défenses, la plaidoirie n'a duré que quelques minutes et l'administration pénitentiaire, a décidé de punir tous les prisonniers convoqués en leur imposant une amende de 450 shekels déduits directement à partir du leur compte (l’argent envoyé par leur proche), la fermeture de leurs chambres, leur isolement pendant deux mois afin de réduire le mouvement interne et la communication entre les prisonniers, et a également empêché leurs familles de leur rendre visite pendant deux mois consécutifs.
Le détenu Bsharat a déclaré que les prisonniers ont présenté des objections à la cour de justice dans lequel ils demandaient l'abolition des sanctions et le remboursement des montants que l'administration a retirer des comptes des prisonniers. Selon l’avocat Boulos, le club a accepté de rester aux cotés des prisonniers et de les représenter au tribunal.
D’autre part l’organisation des prisonniers palestiniens a déclaré dans un communiqué, il ya quelques jours (22-03) que les forces spéciales israéliennes ont pris d'assaut la prison « Gilboa » enchaînant les prisonniers, d'effectuant des tests d’ADN pour quelques uns, ١٥ prisonniers ont été blessés lors de l'attaque brutales.
Par ailleurs, le ministère des prisonniers palestiniens et l’organisation des prisonniers palestiniens avaient refusé que de telles analyses se fassent pour les prisonniers, craignant que cela ne soit qu’un prélude pour voler les membres et les organes des prisonniers palestiniens.