Date de publication9 Apr 2012 - 11:54
Code d'article : 89833

La Syrie exige des garanties écrites de la part de l’opposition

Agence de presse TAGHRIB (APT)
Le porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères et des émigrés, Jihad Maqdissi, a affirmé que la Syrie a approuvé la mission de l'émissaire de l'Onu pour la Syrie, Kofi Annan, après que celui-ci lui a affirmé que sa mission « part du respect de la souveraineté syrienne ».
La Syrie exige des garanties écrites de la part de l’opposition

 Selon ce communiqué, Annan avait affirmé aussi qu'il œuvrerait pour la cessation des violences sous toutes formes et quelle que soit leur source, jusqu'au désarmement des groupes armés pour imposer l'autorité de l'Etat à la totalité du territoire syrien et entamer un dialogue national global avec toutes les composantes de l'opposition en Syrie. "La Syrie a franchi nombre de pas pour manifester sa bonne intention à l'égard du plan d'Annan, elle lui en a informé, et attiré son attention sur l'escalade des violences, commises par les groupes terroristes armés parallèlement avec l'annonce par la Syrie de son approbation du plan", indique le communiqué. 
Selon IRIB, Maqdissi a souligné que les interventions d'Annan devant l'Assemblée du peuple, qui a abouti, sur cette base, à un communiqué présidentiel, donnent l'impression que la Syrie a affirmé à Annan qu'elle retirera ses forces des villes et de leurs alentours le 10 avril, mais cette explication est fausse notamment qu'Annan n'a pas donné jusqu'à présent des garanties écrites sur l'approbation des groupes terroristes armés sur l'arrêt de la violence sous toutes ses formes et la livraison de leurs armes pour imposer l'autorité de l'Etat à toute le territoire, ni des garanties sur l'engagement du Qatar, de l'Arabie saoudite et de la Turquie à arrêter le financement et l'armement des groupes terroristes. 
Une mission de l’ONU se trouve, actuellement, en Syrie pour s’entretenir avec les autorités syriennes de l’envoi dans ce pays d’une équipe d’entre 50 et 200 observateurs nationaux dans ce pays. Dans un tel contexte, l’Occident semble vouloir avancer ses objectifs par le truchement de l’ONU. Le gouvernement syrien, confronté à un complot, tramé par les Etats-Unis, se trouve devant un dilemme. L’Occident, en sa tête, les Etats-Unis, cherche à appliquer en douce son scénario en Syrie, qui vise à écarter du pouvoir le Président Assad. Pour ce faire, ils font tout pour déclencher une guerre civile en Syrie, car, heurtés au double veto de la Russie et de la Chine, ils ont échoué à instrumentaliser le Conseil de Sécurité pour exécuter leur plan. Après l’acceptation par le gouvernement syrien du plan de Kofi Annan, les Etats-Unis, accompagnés de leurs alliés européens et de certains pays arabes de la région, ont tenté de faire pression, via le Conseil de Sécurité, sur la Syrie, mais le gouvernement syrien dit refuser d’appliquer le plan d’Annan, qui prévoit, surtout le retrait des troupes des villes, tant qu’il n’aurait pas reçu des garanties écrites de la part de l’opposition

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