Shaaban a affirmé aux journalistes à Damas que «la détermination de la durée du travail des observateurs et les priorités de leur mouvement sera en coordination avec le gouvernement syrien parce que la Syrie ne peut pas être responsable de la sécurité de des observateurs, sauf si elle coordonne et participe à toutes les étapes des observateurs sur le terrain."
Elle a ajouté que la Syrie a "le droit de donner son accord ou de refuser les nationalités de certains observateurs."
Shaaban a expliqué que "le travail des observateurs se fera en deux phases, la première, lors de l’arrivée des premiers trente observateurs et la signature d’un protocole réglementant le travail de ces observateurs avant l’augmentation du nombre d’observateur à 250."
Confirmant que "les forces gouvernementales syriennes sont engagés à appliquer le plan de l’émissaire de l’ONU Koffi Annan tout en gardant le droit de répondre à toute attaque contre les civils ou des biens privés."
La conseillère politique a affirmé que l’ "envoie des observateurs en Syrie montrera la réalité, à propos de ceux qui commettent les actes de violences, d’enlèvement, d’assassinat et de destruction contre le peuple et les soldats syriens» notant que «s’est dans l'intérêt de la Syrie de répandre des observateurs sur son territoire. »
Chaaban a déclaré qu’ «Après l'annonce d'un cessez-le-feu dans la matinée du jeudi, les groupes armés ont commis plus de 60 attaques dans différentes régions de la Syrie contre les forces de sécurité, les soldats et les civils", notant que "ces violations ont été documentées, et une lettre a été envoyée à M. Kofi Annan."
D’autre part, Ahmad Fawzi, le porte-parole de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie, Kofi Annan, a déclaré que 6 observateurs envoyés des Nations Unies pour surveiller le cessez-le-feu en Syrie arriveront dimanche soir et seront répandus lundi.
Signalant que les membres de l'équipe seront rejoints par au moins 24 autres dans les prochains jours dans le cadre de la résolution, approuvé par le Conseil de sécurité le samedi.