« A l’occasion de votre élection en qualité de président de la République française, j’ai le plaisir de vous adresser, au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel, nos chaleureuses félicitations ainsi que mes vœux de succès dans l’accomplissement des hautes charges dont vous venez d’être investi », a écrit le président Bouteflika dans son message diffusé par l'APS.
« Je veux également vous exprimer ma pleine disponibilité à œuvrer, avec vous, en faveur d’une coopération algéro-française qui soit à la hauteur des potentialités des deux pays et en adéquation avec la dimension humaine de nos relations et du partenariat d’exception que nous ambitionnons de construire », a ajouté Bouteflika.
« Les défis auxquels est confrontée la communauté internationale, aujourd’hui, nous invitent à approfondir le dialogue politique entre nos deux pays et à conjuguer nos efforts pour réaliser les objectifs de paix, de stabilité et de progrès auxquels nous aspirons, dans l’espace méditerranéen qui est le nôtre et à travers le monde », a conclu le président algérien.
François Hollande, 57 ans, a été reçu en audience au Palais d’El Mouradia par le président Bouteflika en décembre 2010 lors de sa visite en Algérie.
Au cours de cette visite de deux jours, l'élu socialiste a été reçu par le président du Sénat algérien et par le secrétaire général du FLN ( Front de libération national), Abdelaziz Belkhadem.
Depuis l'élection de Nicolas Sarkozy en mai 2007, battu ce dimanche par le candidat socialiste, Bouteflika a noué des relations particulières avec le président français qu'il avait reçu à deux reprises en Algérie.
D'abord comme ministre de l'Intérieur, ensuite comme chef de l'Etat en décembre 2007.
Au cours du quinquennat du président français, les deux présidents ont eu à se rencontrer à maintes reprises lors des sommets internationaux.
De ces cinq années, on aura sans doute retenu que le président algérien a tenté d'arracher de son homologue français le principe d'une visite d'Etat en France, comme ce fut le cas avec le président Jacques Chirac en juin 2000.
Durant l'été 2008, Nicolas Sarkozy avait entrepris un forcing auprès d'Abdelaziz Bouteflika pour obtenir sa participation au sommet de l'Union pour la Méditérannée en échange d'une visite d'Etat du président algérien en France.
Le chef de l'Etat algérien a effectivement participé à ce sommet qui s'est déroulé en juillet 2008 dans la ville de Toulon, dans le sud de la France, sans pour autant réaliser son voeu d'être reçu par Nicolas Sarkozy en France.