Walid a été kidnappé chez lui à Ramallah la nuit du 22 novembre 2011, en présence de sa femme Bayan et de ses deux filles Mays et Malak, mortes d’inquiétude, de le voir partir les yeux bandés et quasiment nu entre des soldats israéliens.
Emprisonné depuis cette date sans la moindre accusation à la prison d’Ofer, le directeur administratif et financier du Health Work Committees qui gère plus de 500.000 patients par an dans les territoires palestiniens occupés, a fait l’objet de nombreux communiqués de soutien y compris d’Amnesty international.
Et alors qu’il y a deux semaines, un "juge militaire" israélien l’autorisait à sortir de prison le 22 juin 012 et qu’il était attendu par sa famille, il a était informé oralement jeudi dernier, c’est à dire la veille de sa sortie, d’un maintien en prison pour 3 mois supplémentaires.
Dans un contexte lié, le tribunal de l'ennemi occupant israélien a condamné, le lundi 25-06, le citoyen Moussa Abou Khadir, 19 ans, du village de Chifat dans le nord de la ville occupée de Qods, à un an et demi de prison, sous prétexte qu'il a jeté des pierres sur le train lors de son passage dans le village.
La porte-parole de la police de l'occupant a prétendu que le jeune homme a reconnu d'avoir lancé des pierres sur le train qui passait dans le village, en participation de ses frères, ce qui a abouti au dommage du côté droit du train.