Une soi-disant révolution populaire manigancée par la CIA, le Mossad et les services de renseignements turco-arabes sous couvert international vise à détruire un état, un peuple et une idéologie puisqu’ils ne conviennent pas au courant perfide et défaitiste arabe.
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Un complot flagrant dont les acteurs ne se gênent plus pour l’avouer clairement alors que les peuples du monde impérialiste qui se disent libérateurs et démocrates plongent dans un coma total. Les États-Unis « piliers » de la soi-disant révolution syrienne ont pris la décision de préparer la chute du président syrien élu par son peuple, avec l’aide turco-arabe et le soutient israélien. Des mesures économiques, militaires, médiatiques et diplomatiques ont été prises et des milliers de mercenaires venus du monde entier ont été déployés dans les villes syriennes afin de conduire « la révolution du peuple syrien » qui pour le moment n’a pas eu la moindre chance de participer aux décisions concernant son avenir, son gouvernement et ses choix.
L’Amérique et la Turquie renforcent leur coordination La Turquie et les Etats-Unis ont convenu samedi d’accélérer la préparation de la chute probable du président syrien, Bashar al-Assad, et de créer une équipe bilatérale officielle pour soutenir les soi-disant rebelles de l’opposition, apporter de l’aide aux réfugiés et anticiper les pires scénarios possibles. A la conférence de presse sur place, la secrétaire d’Etat Hillary Clinton et le ministre turque des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, ont déclaré que la situation en Syrie empirait et qu’il était temps de « créer un centre nerveux de partage et d’organisation de l’information ». Annonçant ainsi qu’une Task Force commune comprenant des responsables politiques, militaires, et des renseignements serait formée pour suivre l’évolution de la situation présente en Syrie et préparer « son futur ».
Mme Clinton a aussi annoncé un budget supplémentaire de ٥,٥ millions de dollar pour l’aide
humanitaire aux réfugiés, en lassant ouverte la possibilité d’aller vers une zone d’interdiction aérienne. Sans donner des précisions sur la qualité de l’aide qui sera fourni prochainement à la soi-disant « l’armée syrienne libre ». Faisant allusion à la peur d’une guerre plus grande, Mme Clinton a déclaré samedi que le but de cette équipe était d’hâter le départ de M. Assad, mais « d’une manière qui ne cause pas davantage de mort et de destruction ».
La Turquie, un pion occidental, est un centre naturel pour toute sorte d’action contre le gouvernement syrien. Un ancien allié syrien qui a déclaré son allégeance à l’opposition armée basée sur le territoire turc, et sa frontière est devenu le principale point de distribution des armes et de l’aide aux rebelles, qui ont ouvert une voie d’approvisionnement jusqu’à Alep. Ces approvisionnements financés pour la plupart par le Qatar et l’Arabie Saoudite avec l’aide des responsables des renseignements américains comprennent des armes, de l’argent, des terroristes takfiristes, des medias, des téléphones satellites, des moyens de protéger leur communication et des moyens sophistiqués.
Une base secrète de la CIA en Turquie Le magazine français le « Canard Enchainé », a révèle l’existence d’une base secrète en Turquie, où Américains et Français formeraient des « insurgés » syriens à la guerre civile.
Par ailleurs, le président américain Barack Obama a autorisé la livraison d’armements « lourds » aux rebelles de la soi-disant opposition syrienne. Les choses sont allées très vite, puisque l’hebdomadaire français révèle qu’une base de la CIA, qui se voulait être secrète, a été installée en Turquie, non loin de la ville d’Adana, à une centaine de kilomètre de la frontière syrienne. « Là, des officiers américains de la CIA, français de la DGSE, turcs et britanniques ont commencé à former des Syriens à l’utilisation d’appareils de communications cryptées ou au tir de missile antichars », indique le magazine.
La proximité de l’importante base d’Incirlik, concédée par la Turquie aux Etats-Unis et à l’OTAN, permettra l’atterrissage d’avions cargo transportant des armements fournis par le Qatar et l’Arabie saoudite.
L’hebdomadaire français précise encore que, « dans Kurdistan irakien, une unité rebelle est en voie de formation accélérée par des conseiller américains », et qu’une « autre mission » de formation aurait également été confiée à des officiers de la CIA au Kosovo.
Damas accuse USA et pays du Golfe persique de gérer des bases pro-rebelles. Pour sa part, la Syrie consciente de la manigance arabo-occidentale a accusé, dans une lettre adressée au Conseil de sécurité, le gouvernement israélien, les États-Unis, l’Arabie saoudite et le Qatar de gérer des centres d’opérations militaires en Turquie pour soutenir la rébellion.
Sur le terrain l’armée syrienne poursuit son offensive contre les terroristes pour la plupart estrangers déployés à Alep et dans d’autres villes syriennes afin de les éliminer, comme l’a déclaré le ministère syrien et les hauts responsables sécuritaires. Les troupes gouvernementales syriennes ont abattu un des leaders du Front Al-Nusra, groupe terroriste opérant dans le pays depuis le début du conflit, en mars 2011, et aidé par des gouvernements étrangers a rapporté l'agence officielle Sana.
Signalant que Wael Mohammad al-Majdalawi a été tué à Damas, avec l’aide de plusieurs civils qui ont fourni les renseignements nécessaires aux forces gouvernementales afin de l'éliminer. Le Front al-Nusra avait revendiqué plusieurs attentats terroristes, dont les explosions à Alep, qui avaient coûté la vie à des centaines de personnes.