Selon ces deux journaux, ce projet de loi sera soumis au vote devant la Knesset en mars prochain. Il concerne l’époque datant d’avant l'occupation des Israéliens de la Palestine en 1948, et il figurera à la table des négociations internationales en cas de pression sur « Tel Aviv » au sujet du droit au retour des Palestiniens.
Le projet de loi, ajoutent les journaux, se divise en deux parties : la première appelle l’Egypte, la Mauritanie, le Maroc, l’Algérie, la Libye, le Soudan, la Tunisie, la Syrie, l’Irak, le Liban, la Jordanie et le Bahreïn à payer des indemnisations de 300 milliards de dollars pour les propriétés de 850.000 juifs.
Dans la deuxième partie de la loi, le ministère israélien des Affaires étrangères réclame de l’Arabie Saoudite de payer plus de 100 milliards de dollars pour « les propriétés de juifs depuis l’époque du prophète Mohammad ».
De grands experts sionistes du droit international, d’histoire et de géographie aux universités de Bar Ilan, Beersheva, Tel Aviv, AlQods et Haïfa travaillent sur ce projet de loi, et les autorités leur ont octroyé un budget de 100 millions de dollars américains, prélevé du budget du ministère israélien des AE pour l’an 2012.
De son côté, l’agence United Press International « UPI » a rapporté que la « nouvelle structure israélienne s’apprêtait à intenter des actions en justice pour la restitution des biens des juifs dans de nombreux pays arabes dont l’Algérie pour exiger de ces pays une indemnisation pour l’atteinte aux biens fonciers et matériels des juifs, et exiger une remise en état des cimetières et lieux de cultes des juifs. Israël demandera également réparation aux pays arabes pour avoir attenté à leurs droits, en leur retirant leur citoyenneté .»
L’agence rapporte que le quart des juifs qui ont émigré des pays arabes vers « Israël », venaient de l’Algérie et du Maroc, en plus de l’Irak (135 mille d’Irak), de Tunisie (103 mille), du Yémen (55 mille), de Syrie (20 mille), et du Liban (5 mille). 120 mille ont par ailleurs émigré d’Iran. Les biens que les Juifs prétendent avoir laissés dans les pays arabes, concernent des maisons, des locaux commerciaux, des comptes bancaires, ainsi que des synagogues et des cimetières.