Les hommes religieux ont dénoncé les pratiques provocatrices et sectaires qui divisent la nation en faveur de ses ennemis, et l’éloignement des arabes de plus en plus de la cause palestinienne qui souffre de la colonisation israélienne continue et de la judaïsation.
Insistant sur le rôle crucial de la résistance qui est la seule à pouvoir rendre l’espoir aux peuples.
Á son tour, Sayyed Ali Fadlallah a souligné que le monde arabe et islamique souffre de l'instabilité et de l'insécurité politique, malgré les élections qui se déroulent dans certains pays ayant vécu une révolution populaire comme l’Egypte et la Tunisie."
Dans ce contexte, Son Eminence a dénoncé les attentats suicides qui ont causé la mort des dizaines de civiles en Irak.
À propos de la Syrie, il a appelé la Ligue arabe à jouer son rôle et à faire son possible afin de trouver les solutions à la crise syrienne actuelle et de rassembler les parti en désaccords. Signalant que les propositions irréalistes, qui amèneront a l’internationalisation de la Syrie ne seront pas dans l'intérêt des Arabes, ni de la Syrie.
Sayyed a souhaité que la ligue arabe prenne la décision d’envoyer des forces arabes à Gaza afin protéger le peuple palestinien des raids sioniste et des arrestations quotidiennes, d’empêcher la judaïsation d’al-Qods ( Jérusalem), de protéger la Mosquée Al Aqsa et d’arrêter la colonisation.
Son éminence a affirmé qu’au Bahrein, ce qui est demandé est un dialogue sérieux avec tous les parti politiques, loin des problèmes sectaires et des accusations de la dépendance politique étrangère.
Fadlallah a affirmé sa crainte de l’émergence des conflits sectaires, confessionnels et tribaux au Yémen.
Pour sa part, le vice-président du Conseil suprême islamique chiite, le cheikh Abdel Amir Kabalan a signalé que l’origine des problèmes du monde arabe et islamique, est que les musulmans s’éloignent de Dieu.
Soulignant que les peuples arabes et islamiques sont appelés à renouveler leur foi religieuse pour faire face au terrorisme, à la haine et aux appels fanatiques du Takfir. Les musulmans et les arabes doivent s’unir pour affronter tout les défis lancés par l’Amérique et l’entité sioniste.
Dans ce contexte, le Secrétaire général du Mouvement d'unification islamique, cheikh Bilal Saed Shaaban, a appelé à chercher ce qui unis les peuples et non ce qui les divises. Soulignant que l’islam est une religion qui appelle à l’unification, non pas àla division et la separation.
Le président de l’organisme exécutif du « Hezboullah » cheikh Mohammed Yazbek a rappelé les menaces occidentales, les violations de la souveraineté, l’utilisation d’espion, affirmant que la réponse à toutes ces pratiques hostiles est de préserver les armes de la résistance qui se met prés à l'armée et du peuple.
Yazbek a appelé à établir les réformes baser sur le dialogue et la compréhension, afin de sortir de cette crise, refusant l’intervention des troupes arabes qui prépareront l'internationalisation de la Syrie.
Son Eminence a souligné que l’ajournement des manœuvres israélo-américaines est la preuve que la volonté de la nation et sa détermination à protéger sa dignité et sa souveraineté sont les plus fortes face aux tyrans et aux exploiteurs.
Le Grand Mufti Jaafari Cheikh Ahmad Kbalan a signalé que le Liban est exposé au danger des militants du Takfir, d’al-Qaïda et des espions israéliens, au niveau sécuritaire, social et politique.
Il a souligné que celui qui veut bâtir une vrai nation, a le devoir de rejoindre le dialogue et d’y participer réellement, si non qu’il démissionne et laisse la place à une personne digne et responsable. Son éminence a également averti du projet américain « la destruction créative » qui cherche à diffuser les guerres civiles et ethniques dans la région, et l'effondrement des nations arabes afin qu'Israël demeure le seul pays puissant et capable de mettre en œuvre ses plans et de réaliser ses projets dont la judaïsation de la Palestine.
Son éminence Cheikh Afif al-Nabulsi, a souligné que la situation économique au Liban se dégrade « de mal en pire », vu que l’état libanais vie une crise de fragmentation et de confiance.
D'autre part, il a signalé que le Liban risque de nombreux chocs violents, se demandant, si l’état libanais n’est pas capables de résoudre certains problèmes sociaux et financiers, comment pourra t-il faire face aux crises qui surviendront ?
