Date de publication24 Feb 2012 - 17:14
Code d'article : 84605
Dans une réunion tenue à Beyrouth

Non à l'intervention étrangère dans les affaires arabes

APT-Beyrouth
En Tunisie, plusieurs partis politiques tunisiens ont considéré que la conférence, est un complot visant à attaquer la ligne de résistance dans la région, appelant les organisations civiles et un certain nombre de personnalités politiques à faire pression sur le gouvernement afin de ne plus accueillir la conférence sur le territoire tunisien, la considérant comme une intervention étrangère en Syrie, soutenant l’appel au dialogue et aux réformes initiées par Damas.
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Au Liban une réunion s’est tenue à Beyrouth pour marquer la solidarité avec la Syrie sous le titre « non à l'intervention étrangère dans les affaires arabes, et le soutien du rôle syrien dans la résistance contre l'ennemi sioniste », plusieurs partis et personnalités politiques libanaises ont participé à cette réunion, qualifiant la conférence « la conférence des ennemis de la Syrie ».

Par ailleurs, le ministre des affaires étrangères américaine Hillary Clinton a affirmé que l’opposition syrienne obtiendra les armes. 

Lors d'une conférence à Londres sur la Somalie, Clinton a souligné que l'opposition syrienne sera armée, et sera en mesure d'obtenir les moyens des forces de défense et d’attaquer le régime syrien.

Ce vendredi doit se tenir une conférence internationale, boycottée par Moscou et Pékin, afin de définir un plan d'aide humanitaire. Kofi Annan a été nommé jeudi "émissaire conjoint des Nations unies et de la Ligue arabe sur la crise en Syrie". 

Plus de soixante pays se réunissent ce vendredi à Tunis., lors d'une conférence internationale boycottée par Moscou et Pékin, principaux soutiens du pouvoir syrien. Dans l'objectif d’accentuer la pression sur Damas, et permettre l'accès des agences humanitaires. Organisée par la Ligue arabe, et financé par la France et le Qatar, cette conférence internationale réunit tous les pays arabes et occidentaux impliqués dans le dossier, ainsi que les différentes composantes de l'opposition syrienne. 

Alors que Paris maintient son idée de "corridors humanitaires", Moscou l’a rejette, elle y voit le premier pas vers un engagement militaire. La Russie et la Chine, ont réaffirmé leur position, refusant toute "ingérence" en Syrie.

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