Date de publication7 Mar 2012 - 17:25
Code d'article : 86392
La rencontre Natanyaho-Obama

Incapable de réagir face au programme nucléaire iranien

APT-Beyrouth
Le président américain Barack Obama a averti mardi des dangers de recourir à l'option militaire contre l'Iran et la Syrie, accusant ses adversaires républicains à prendre à la légère le traitement de cette question en appelant à une intervention militaire dans ces pays.
Incapable de réagir face au programme nucléaire iranien

Lors d'une conférence de presse après sa rencontre avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Washington, M. Obama a déclaré que la décision d’une intervention militaire contre l'Iran dans les prochaines semaines ou des mois, est une idée incorrecte, soulignant que l'intervention militaire n'est pas un projet réalisable au cours des deux prochains mois. 

Obama a appelé à traiter avec précaution ce dossier, soulignant qu’une solution politique est dans l'intérêt de tout le monde, y compris «Israël».
L'un des candidats ultraconservateur Rick Santorum a appelé les Etats-Unis de donner un avertissement à l'Iran pour détruire ses installations nucléaires "Sinon, nous allons le faire nous-mêmes."

Durant les mois passées, le dialogue entre les deux frères ennemis Benjamin Natanyahu et Brack Obama, a été électrique et semé de violentes tensions avec le premier ministre, les deux hommes étant en désaccord profond sur la manière d'aborder le conflit israélo-palestinien. Mais lundi, lors de leur neuvième rencontre à la Maison-Blanche, l'Américain et l'Israélien avaient un objectif commun fondamental, qui primait sur tout le reste, dirent aux dirigeants iraniens que quelles soient leurs divergences d'approche l'Amérique et Israël seraient sur la même longueur d'ondes pour empêcher par «tous les moyens», l’Iran d'accéder à l'arme nucléaire. 

Obama avait déclaré dimanche, devant le puissant lobby pro-israélien de l'Aipac, et avant la rencontre avec le premier ministre israélien, qu’«Un Iran nucléaire est contraire aux intérêts de sécurité nationale des États-Unis… J'utiliserai tous les moyens pour l'empêcher». Lundi, après ses entretiens avec Nétanyahou, il répétait qu'il «gardait toutes les options» ouvertes, même si sa préférence allait à la diplomatie. «Merci pour votre discours très fort d'hier, a répondu Nétanyahou. Nous sommes vous et vous êtes nous.» 

La situation est d'autant plus délicate à gérer pour la Maison-Blanche qu'elle s'inscrit dans un contexte de campagne électorale, qui permet à Benyamin Nétanyahou de mobiliser le Congrès, via le puissant lobby de l'Aipac, qui tient jusqu'à mardi sa conférence annuelle, en présence de quelque 14000 délégués. Les candidats républicains ont tous fait bruyamment monter la pression sur le président. «Ils essaient de forcer Obama à se rapprocher de la ligne israélienne, ce qu'il n'a pas fait, ce qui mécontente l'Aipac», décrypte un proche du dossier. (selon le Figaro)
Interrogé sur la rencontre lundi à la Maison Blanche du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, avec le président américain, Barack Obama, à laquelle il a assisté, M. Amidror a estimé qu'elle s'était déroulée "dans une très bonne atmosphère". 

Selon lui, "il y a de très bonnes relations de travail (entre dirigeants israéliens et américains), mais il y a objectivement une divergence de situation".
"En Israël, nous sommes proches du danger iranien, et ils (les Etats-Unis) en sont loin. Ils sont une grande puissance, et nous sommes certes un pays fort, mais assurément pas une grande puissance. En conséquence, nous envisageons différemment les notions d'opportunités (de dialogue) et de calendrier" par rapport au nucléaire iranien, a ajouté M. Amidror. (Selon LeMonde)

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