Le projet de construction de nouvelles colonies, tout en élargissant les anciennes, a été lancé. Ce qui a suscité les réactions mondiales, parmi lesquelles, l'ONU, qui les a condamnées. Suite à l'annonce, par le gouvernement israélien, de la construction de 300 nouveaux logements, dans la colonie de Beit-El, en Cisjordanie, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert Serry, a répété, jeudi, que l'ensemble des colonies israéliennes,dans les territoires palestiniens occupés, étaient illégales, au regard du droit international. «Toute construction de colonie, sur des terrains appartenant à des particuliers palestiniens ou ailleurs, dans les territoires palestiniens occupés, est contraire au droit international», a réaffirmé M. Serry, dans un communiqué de presse.
Le mouvement des Non-alignés, ainsi que l'Union européenne, ont condamné, il y a quelque temps, la poursuite de la colonisation israélienne et des expropriations des Palestiniens, en Cisjordanie occupée, estimant qu'une telle politique éloigne la perspective de la création d'un Etat palestinien. Exaspérés par l'enlisement du processus de paix, ils ont dénoncé, dans un rapport très détaillé, l'accélération de la colonisation et la main mise de l'ennemi sioniste sur al-Qods-Est (Jerusalem).
D'après les résolutions onusiennes, le régime de Tel-Aviv doit, non seulement, cesser la colonisation, dans les territoires palestiniens, mais aussi, il doit démanteler toutes les colonies construites, dans ces régions. La construction du mur de séparation est une autre mesure expansionniste du régime usurpateur. Une étude réalisée par l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA), en collaboration avec l'Institut de recherches appliquées de la noble Qods démontre l'impact néfaste, aussi bien, pour les réfugiés palestiniens, que pour l'environnement, du mur de séparation construit par l'ennemi sioniste, dans les territoires palestiniens occupés. L'étude s'appuie sur des données collectées, auprès de plus de 170 communautés touchées par le mur, ainsi que d'agriculteurs empêchés d'accéder à leurs terres. Le mur serait responsable de la dégradation des terres, d'inondations et de la destruction de ressources aquifères. Au nombre de ses conséquences dévastatrices, il prive les Palestiniens touchés de leurs moyens de subsistance, tels que les éleveurs de bétail, privés d'accès aux pâturages.
Le Directeur général de l'Institut de recherches appliquées de Qods, Dr. Jad Isaac a souligné que «l'étude souligne, une fois de plus, la nécessité pour la communauté internationale d'intervenir de toute urgence, pour que l'ennemi sioniste suive l'avis consultatif rendu par la Cour de justice internationale, en 2004, et qui demande la cessation immédiate du mur et le démantèlement des parties, déjà, construites». Dans une telle conjoncture, la communauté mondiale exige que l'ONU mène des démarches sérieuses, face au régime sioniste, et ne se contente pas des condamnations verbales.