Le 7 mai est, en quelque sorte, la date de la renaissance de la Syrie forte, indépendante et résistante.
Les élections législatives couronnent un vaste processus de changements constitutionnels et juridiques initiés par le président Bachar al-Assad pour jeter les fondements d’un régime politique pluraliste, garanti par la nouvelle Constitution adoptée par une majorité de Syriens par référendum. La détermination à organiser les élections à la date prévue illustre une forte volonté nationale de mener à terme l’évolution politique du pays et ne pas céder ou se soumettre au plan terroriste conduit par les ennemis de la Syrie.
Il est apparu, ces derniers mois, que les vagues d’escalade sur le terrain coïncidaient avec les principales réformes politiques, afin de tenter de les faire avorter. En intensifiant leurs attaques, les groupes armés ont essayé de saboter le dialogue national auquel le pouvoir est resté attaché ; puis les attaques suicides à Damas, Alep et Idleb, ainsi que les assassinats, avaient pour but d’empêcher la tenue des échéances électorales. Le terrorisme a atteint un tel point que des candidats ont été menacés de mort et certains ont été effectivement assassinés. Mais la détermination et le patriotisme ont été plus forts que le terrorisme et le nombre de candidats a atteint 7000 pour 250 sièges, soit 28 candidats pour chaque siège. Une moyenne plus que satisfaisante.
Après les élections, la Syrie entre dans une nouvelle phase de la refondation de ses institutions constitutionnels avec un nouveau Parlement pluraliste. Un nouveau gouvernement de partenariat national, élargi, sera formé. Les gagnants et les perdants des élections feront tous partie du paysage politique interne.
Le 7 mai constitue une date charnière dans la convalescence de la Syrie et dans la réussite à fixer de nouvelles règles dans la vie politique nationale. La prochaine étape sera consacrée au traitement des dégâts infligés par la guerre mondiale lancée contre la Syrie, en déployant tous les efforts nécessaires pour rebâtir et renforcer l’unité nationale.
Soigner et développer la force de la Syrie feront l’objet d’une unanimité nationale. L’État se chargera de liquider les poches terroristes et de démanteler les réseaux de la mort et de la terreur qui ont semé la désolation. Le peuple et la classe politique issue des élections resserreront les rangs autour de l’armée et du président.