Samedi à Genève, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Etats-Unis, Chine, Russie, France, Grande-Bretagne) ainsi que la Turquie et des pays représentant la Ligue arabe se sont réunis pour discuter d’une transition politique en Syrie, mais il n’y a pas eu de réel accord au court de cet conférence vu que chaque parti a interprété le texte de la transition à sa manière, pour sa part la Russie s’oppose à un départ forcé du président syrien Bashar al-Assad, signalant qu'il revient aux Syriens de déterminer leur avenir, alors que les Etats-Unis interprètent l'adoption de ce texte comme un "accord indirect de Moscou pour le départ d'Assad", a affirmé Kommersant.
D'autre part, la Russie a annoncé à la France qu’elle ne participerait pas à la conférence des amis du peuple syrien prévue vendredi à Paris, a annoncé mardi le ministère français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
La Russie, n’avait également pas participé aux deux premières réunions des amis du peuple syrien en février à Tunis et en avril à Istanbul.
"J'estime qu'après le lancement du processus de Genève, il n'y a plus besoin d'autres forums tels que celui prévu à Paris" a déclaré aujourd'hui à Moscou le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Le ministre russe des Affaires étrangères a également accusé certains pays Occidentaux de chercher à dénaturer l’accord conclu samedi à Genève sur les principes d’une transition politique en Syrie proposée par le médiateur international Kofi Annan.