Le ministère est intervenu en ce sens dans le sillage de l'annonce de Catherine Ashton, la chef de la diplomatie de l'UE, qui a révélé l'intention d'employer l'argent pour soutenir le processus de destruction des armes chimiques supervisé par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).
Aux yeux du ministère syrien, cela reflète l'"hypocrisie" de certains pays de l'UE qui ont refusé de dégeler les avoirs syriens pour acheter des médicaments et de la nourriture.
Par ailleurs, le ministère a également demandé à l'UE de lever les sanctions "immorales" contre la Syrie, et a menacé de prendre les "mesures nécessaires" en cas d'"utilisation abusive" de ses avoirs.
Peu de temps après les balbutiements de la crise syrienne en 2011, l'UE a puni Damas avec de lourdes sanctions économiques, parmi lesquelles un embargo sur le pétrole, et a rappelé ses experts actifs en Syrie.