Date de publication9 Mar 2019 - 11:46
Code d'article : 407525

La Turquie et la Russie ont des intérêts communs en mer Noire

Taghrib (APT)
Les forces navales russes et turques ont mené une manœuvre conjointe en mer Noire, a annoncé le ministère russe de la Défense.
La Turquie et la Russie ont des intérêts communs en mer Noire

 

La Russie et la Turquie ont organisé des exercices militaires conjoints au large de la mer Noire, ponctués notamment par des simulations de détection et de désactivation de mines, selon l’unité BSF de la flotte russe de la mer Noire.

Les navires de la flotte russe de la mer Noire ainsi que les navires des forces navales turques ont procédé à un exercice de dépassement afin d’améliorer l’interopérabilité dans les zones à risque de mines, a déclaré vendredi le porte-parole de la flotte de la mer Noire, Alexeï Rulyov, cité par l’agence de presse russe Sputnik. 


Ces exercices de types PASSEX ont mobilisé des navires de la base militaire Novorossiisk de la flotte de la mer Noire, composés du patrouilleur Vassily Bykov et du dragueur de mines Valentin Pikul ainsi que du navire Burgzada et du dragueur de mines turcs, relève le responsable de communication de l’unité BSF, Alexeï Roulev.

Les exercices ont porté sur des scénarios de danger potentiel de mines, relève le responsable, ajoutant que les marins turcs étaient stationnés dans le port de Novorossiisk du 6 au 8 mars dans le cadre de l’exercice national Patrie bleue 2019.

Les manœuvres russo-turques s’inscrivent dans le cadre de l’une des étapes de Partie bleue 2019 qui comprenait la visite par les forces marines turques d’un port étranger, souligne la même source.

Les exercices conjoints russo-turcs interviennent alors que le président turc Recep Tayyip Erdogan a clarifié le débat mercredi à propos de l’accord conclu entre Moscou et Ankara sur l’achat de systèmes de défense antiaérienne S-400 Triumph, affirmant que son gouvernement n’annulerait pas l’accord malgré les protestations de son allié américain. 

« C’est fini », a déclaré Erdogan, notant que les signatures avaient déjà été apposés au bas des documents et que la première livraison aurait lieu en juillet. « Nous sommes une Turquie indépendante, nous ne sommes pas des esclaves », a-t-il ajouté.


La Turquie, un allié de l’OTAN, semble être prête à laisser la Russie détruire ou compromettre de l’intérieur le programme américain des F-35, en mettant en place en même temps des systèmes de défense antimissile russes et le chasseur F-35 fabriqué aux États-Unis.
https://taghribnews.com/vdchiqnkm23nvmd.4ft2.html
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