Ceratines sociétés occidetaux continuent leur coopération avec l'Iran
Taghrib (APT)
Le semencier français Vilmorin, a déclaré mardi qu'il poursuivait ses exportations vers l'Iran avec le soutien d'une banque française, et participera aux efforts visant à mettre en œuvre un système européen pour éviter les sanctions américaines visant le commerce avec Téhéran.
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Selon Reuters, Vilmorin, l’un des principaux fournisseurs mondiaux de semences de céréales et de légumes, a cité les sanctions américaines contre l’Iran parmi les risques à court terme pour ses activités sur les marchés émergents, ainsi que la volatilité des devises.
Vilmorin travaille avec un partenaire bancaire qui n’est pas l’un des grands prêteurs français à financer des opérations avec des clients iraniens capables de payer en euros, a déclaré le directeur financier, Vincent Supiot, lors d’une présentation des résultats du premier semestre.
Vilmorin avait précédemment annoncé un chiffre d'affaires annuel d'environ 10 millions d'euros en Iran.
Le semencier envisage également de prendre part à un projet européen, connu sous le nom d’INSTEX, visant à réaliser des échanges non monétaires avec l’Iran via un système de troc permettant d’éviter les pénalités américaines.
Vilmorin fait partie des quelque 70 entreprises agroalimentaires, pharmaceutiques françaises invitées à un briefing au ministère des Finances français avec le responsable d'INSTEX jeudi.
«Nous considérons que nous serons en mesure d'effectuer des ventes (en Iran) au cours de cet exercice avec l'aide de notre partenaire bancaire, nous devrons voir pour l’autre schéma », a déclaré Supiot.