Le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, après avoir voté au deuxième tour de l'élection présidentielle, a espéré que le peuple iranien ferait le meilleur choix lors de l'élection du président, l'exhortant à obtenir une participation maximale au second tour des élections.
Il a déclaré qu'aujourd'hui est le jour où les Iraniens devraient être actifs dans la question politique des élections, en souhaitant le succès du peuple et la prospérité du pays.
L'Iran organise vendredi un second tour pour l'élection présidentielle, le scrutin du 28 juin n'ayant vu aucun des quatre candidats obtenir la majorité absolue.
L'ancien ministre de la Santé et législateur de haut rang Masoud Pezeshkian et l'ancien négociateur nucléaire et chef de l'organisme de sécurité suprême Saeed Jalili sont dans la course après avoir obtenu le plus de voix, entre autres, au premier tour.
Sur 24,5 millions de suffrages exprimés vendredi dernier, Pezeshkian, un candidat réformiste, a recueilli 10,4 millions de voix tandis que Jalili, un candidat principaliste, a reçu 9,4 millions de voix.
Les deux candidats ont lancé leur campagne pour le second tour dimanche et ont organisé d'intenses rassemblements et réunions de campagne. Ils ont participé à deux débats présidentiels télévisés consécutifs et à d'autres programmes télévisés.
Selon le ministère de l'Intérieur, environ 61 millions de personnes avaient le droit de voter à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Et quelque 60 000 bureaux de vote ont été installés à travers le pays. Les expatriés iraniens peuvent également voter dans plus d’une centaine de pays.
Mohsen Eslami, porte-parole du siège électoral du pays, a déclaré jeudi que le nombre de bureaux de vote lors du second tour était le même que lors du premier tour, mais a ajouté que ce nombre pourrait augmenter dans certaines circonscriptions si nécessaire.
Il a indiqué que les résultats préliminaires seraient annoncés dès samedi matin.
Les élections nationales ont lieu un an avant la date prévue, le président iranien Ebrahim Raeisi étant décédé en mai.
Un hélicoptère transportant le président Raeisi et son entourage s'est écrasé dans les forêts montagneuses du nord-ouest le 19 mai, tuant le président, le ministre des Affaires étrangères Hossein Amirabdollahian et six autres personnes.
