L'Algérie et l'Irak critiquent la décision de Ligue arabe

Lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien, Mohamed Kamel Amr, qui visite actuellement l'Algérie, Medelci a précisé que la suspension de la Syrie en tant que membre au sein de la ligue arabe est momentanée et pourrait être levée au plutôt possible et ça se peut que ceci sera fait avant le /16/ du mois étant donné qu'il aura à cette date une réunion à Rabat.

Pour Medelci, l'Algérie a rejeté la 1ère mouture de la décision de la ligue et si toutefois celle-ci a été approuvée, l'Algérie aurait pris la décision de retrait du comité ministériel de la ligue et il y avait un débat houleux avant de se mettre d'accord sur cette décision qui exprime le point de vue du comité et non celui de l'Egypte ou de l'Algérie.

"Il est plus important aujourd'hui pour nous de renforcer davantage nos relations avec le gouvernement syrien pour appliquer ce plan arabe", a-t-il dit.

Pour sa part, le ministre égyptien a considéré que l'objectif fondamental derrière cette initiative arabe et d'éviter à la Syrie une intervention étrangère, soulignant que la l'initiative de la ligue est toujours d'actualité et restera le fond du règlement en Syrie, considérant que l'objectif de l'Algérie et de l'Egypte est d'éviter à la Syrie une ingérence étrangère sous n'importe quel appellation ou couverture. 

Le gouvernement irakien a vertement critiqué la décision prise par la Ligue arabe sur la suspension de la participation de la Syrie à ses activités, la qualifiant "d'inacceptable".

Le porte parole du gouvernement irakien Ali Dabbagh a indiqué dans une déclaration à la chaine "Al-Irakiah","qu'une telle décision n'a pas été prise à l'égard d'autres pays, où les crises sont encore plus compliquées que la crise syrienne".

"Nous sommes pour le dialogue avec l'opposition et pour la liberté du peuple syrien, mais non de cette manière contraignante qui pave la voie à l'internationalisation " a-t-il ajouté.

M.Dabbagh a enfin affirmé que "la stabilité et la sécurité de la Syrie sont importantes pour l'Irak et son gouvernement, qui a appelé son homologue syrien à effectuer un dialogue avec l'opposition et à instaurer les reformes requises".