Les gardiens de prison ont confisqué leurs affaires personnelles, des fouilles à nu ont été effectuées, les pauses ont été annulées, et les détenus ont été placés dans des petits conteneurs métalliques dans les prisons du Néguev.
Le 17 avril, des centaines de prisonniers palestiniens avaient commencé une grève de la faim pour protester contre les arrestations administratives et l'isolement exercé par le régime de Tel-Aviv.
De nombreuses de manifestations ont circulés à travers la Cisjordanie et la bande de Gaza pour exprimer leur solidarité avec les prisonniers.
Par ailleurs de nombreux détenus en grève de la faim ont été transmis dans les hôpitaux après la dégradation de leur état de santé.
Pour sa part Hamas avait menacé l’autorité israélienne de graves circonstances en cas ou l’un des détenus décède.
De son cote, Le Jihad islamique a lancé un sévère avertissement au régime sioniste quant à la viabilité de la trêve qu'il observe depuis quelques mois.
" Cette trêve pourrait se rompre à tout instant si les grévistes de la faim palestiniens venaient à mourir". "Un seul mort suffit pour que le cessez-le-feu soit interrompu, ont-ils ajouté, dans un communiqué du bureau politique du Jihad islamique signé Mohamad Al Hindi. "La grève de la faim a fait renforcer l'unité entre les palestiniens, a déclenché des mouvements de foule et si Israël continue à violer les droits des captifs, cela pourrait déboucher sur une nouvelle intifada". Al Hindi a critiqué la Ligue rabe et les dirigeants des pays arabes pour leur silence complice face aux sorts réservés aux prisonniers palestiniens.