Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a réaffirmé l’opposition de Berlin à une éventuelle intervention militaire étrangère en Syrie en mettant l’accent sur le fait que ce type de mesure risquerait d’embraser la totalité du Proche-Orient.
Alors que l’Allemagne a réfuté pour la deuxième fois toute intervention militaire en Syrie, l’Angleterre n’exclut pas cette option.
Le Premier ministre britannique William Hague a comparé dimanche la situation en Syrie à celle de la Bosnie dans les années 1990, refusant d'exclure une intervention militaire.
"Nous ne savons pas comment les choses vont évoluer. La Syrie est au bord d'un effondrement ou d'une guerre civile intercommunautaire et donc je ne pense pas que nous puissions exclure quoi que ce soit", a déclaré William Hague sur la chaîne Sky News.
"Mais ce n'est pas comparable à la situation en Libye l'année dernière où nous avons mené une intervention réussie pour sauver des vies", a-t-il ajouté..
La Syrie "ressemble plus à la Bosnie des années 1990, en étant au bord d'une guerre civile intercommunautaire où des villages voisins s'attaquent et se tuent entre eux", a-t-il dit en référence à la guerre de Bosnie-Herzégovine entre 1992 et 1995.