Citant l’impact dévastateur de ce blocage sur les vies et les moyens de subsistance de 1.6 million de Palestiniens, Mme Amos a indiqué que plus de 80% des familles de Gaza dépendaient de l’aide humanitaire, qui reste soumise à des restrictions draconiennes sur les mouvements de marchandises et de personnes, que ce soit par voie terrestre, aérienne ou maritime.
’’Cette situation équivaut à une punition collective pour tous ceux qui vivent à Gaza et à un déni des droits humains fondamentaux, en violation du droit international’’, a affirmé Mme Amos, qui est également Coordonnatrice des secours d’urgence des Nations Unies. ’’Alors que certaines mesures ont été prises pour atténuer son impact, il est vital que le blocage soit levé dans les meilleurs délais afin d’y rétablir les services et infrastructures de base’’, a-t-elle plaidé.
La Secrétaire générale adjointe a fait observer que le développement d’une économie viable pourrait réduire la dépendance vis-à-vis de l’assistance humanitaire.
Les Nations Unies et le Quartette sur le Moyen-Orient ont appelé, à maintes reprises à la levée de ce blocage, insistant sur le fait que si les mesures prises jusqu’à présent pour l’alléger étaient bienvenues, une levée immédiate était nécessaire.