Le Président du Parlement Nabih Berri a estimé que tout est permis sauf l’échec du dialogue, et que toute partie a le droit d’exprimer ses pensés et de révéler ses volontés.
Pour sa part, le Premier ministre Najib Mikati, a déclaré que «l'horizon du dialogue n'est pas bloqué, et il ya une réelle possibilité de trouver un moyen de sortir de la crise, soulignant que tout le monde a cette intention.
Le chef du bloc parlementaire « la Loyauté à la résistance » le député Mohammad Raad a déclaré, au journal « al-Safir » que le point clé du dialogue est de parvenir à une stratégie nationale pour la défense. M. Raad a souligné que la proposition du Mouvement du Futur à propos de la stratégie nationale, n'a pas été présentée jusqu'à présent.
A son tour, le député Walid Joumblatt a souligné qu’il n’y a aucun moyen qui pourrait remplacer le dialogue national dans la résolution des problèmes.
D’autre part, le président libanais, Michel Souleimane, a réitéré son refus que le Liban soit un foyer ou un passage de la conspiration et du trafic d'armes et des personnes armées vers la Syrie.
Lors de sa rencontre des ministres des affaires étrangères de la Bulgarie, de la Pologne et du Suède, le président Souleymane a indiqué que les dirigeants politiques réunis autour de la table du dialogue national libanais étaient unanimes à maintenir le Liban à l'écart des répercussions des répercussions de la situation en Syrie et refusant d'établir une zone tampon en territoire libanais qui servirait comme passage pour le trafic d'armes et des personnes armées vers la Syrie.