Date de publication1 Jul 2012 - 3:15
Code d'article : 100308

La conférence internationale sur la Syrie

APT-Beyrouth
La première réunion de Genève s’est ouverte le 30 juin avec la participation des 5 pays membres permanents de l’ONU et le groupe de travail pour la Syrie, la réunion a eu un retard de deux heures en raison des consultations préliminaires. L’envoyé spécial à l'ONU, Kofi Annan en Syrie a déclaré lors du discours d'ouverture que la communauté internationale portera une part de responsabilité des victimes syriennes, si elle reste divisée sur la question syrienne. M. Annan a indiqué que les Syriens "seront les principaux victimes, et leur mort ne sera pas seulement le résultat de ces meurtres, mais aussi a cause de la division au sein du conseil."
La conférence internationale sur la Syrie

Au début de la réunion internationale Annan a prévenu qu'un échec de la réunion du groupe de travail sur la Syrie paiera le cycle de la violence au point de non-retour en Syrie.
Les représentants des différents pays participant à la réunion préparatoire de la conférence internationale sur la Syrie, n’ont pas pu surmonter les différences concernant les propositions de Kofi Annan, l’envoyé spécial de l’ONU pour le règlement du conflit en Syrie.


La conférence internationale sur la Syrie s'est ouvrete ce samedi à Genève, avec la participation des ministres des Affaires étrangères des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, en dépit des résultats de la réunion préliminaire du « Groupe d'action », est confiant dans la productivité de la réunion. Selon lui, un tel résultat de pourparlers préliminaires avec des États-Unis le secrétaire d'État américaine Hillary Clinton (qui ont eu lieu à la veille) a été obtenu. Toutefois, il a souligné que toutes les questions litigieuses pourraient rester. La Russie insiste sur le fait que toutes les décisions soient prises par des citoyens syriens.

De son coté, l’envoyé spécial conjoint de l’ONU pour la Syrie, Kofi Annan, a affirmé vendredi que des pays tiers « sont profondément impliqués » dans la crise qui frappe la Syrie depuis 15 mois.

« Plusieurs puissances extérieures sont profondément impliquées (…) la méfiance mutuelle les a poussées à aller à l’encontre » du plan de paix, a déploré M. Annan dans une tribune publiée vendredi dans le quotidien américain Washington Post, à la veille d’une réunion cruciale sur la Syrie à Genève.

Sans nommer ces pays, l’émissaire international les a accusés « d’inciter, intentionnellement ou non, le gouvernement et une partie de l’opposition à penser que la force est la seule option ». « Ceci n’est dans l’intérêt de personne et surtout pas du peuple syrien », a-t-il ajouté.

Pour M. Annan, « le moment est venu pour tous ceux qui ont une influence sur les parties (au conflit syrien) et pour tous ceux qui portent la responsabilité de la paix et de la sécurité internationale d’agir en faveur de la paix ».

Le nouveau Groupe d’action pour la Syrie qui s’est réunit au niveau ministériel samedi à Genève « doit s’engager à agir dans l’unité pour mettre fin au bain de sang et appliquer le plan en six points » que l’ONU a entériné en avril, a-t-il affirmé. Selon M. Annan, « il est très clair que la violence ne s’arrêtera pas sans une pression commune et continue exercée de la part de ceux qui ont une influence, y compris en prévoyant des conséquences pour le non respect » des engagements pris.

« Si tous les participants à la réunion de samedi sont prêts à agir en conséquence, nous pouvons renverser la tendance et progresser vers une situation de paix où le peuple syrien pourra décider de son propre avenir. Sinon, la spirale de la violence continuera et pourrait bientôt devenir irréversible », a-t-il averti.

Le plan de sortie de crise d’Annan prévoit la mise en place d’un gouvernement provisoire d’union nationale dont pourraient être exclus certains responsables du gouvernement syrien actuel.

https://taghribnews.com/vdcgzz9q7ak9zw4.,pra.html
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