"Le rapport réalisé par la Mission des Nations Unies d'enquête sur les allégations d'utilisation d'armes chimiques en République arabe de Syrie a été soumis au secrétaire général", a affirmé M. Nesirky dans un e-mail envoyé aux médias.
"Il a été transmis aujourd'hui, le 15 septembre, au secrétaire général par le professeur Ake Sellstrom, chef de la mission, et le secrétaire général le transférera aux Etats membres demain matin", a précisé le porte-parole.
"Lundi matin, le secrétaire général informera le Conseil de sécurité des Nations Unies du contenu du rapport au cours de leurs consultations à huis-clos", a ajouté le porte-parole.
A l'issue de ses consultations avec les 15 pays du Conseil de sécurité, M. Ban s'adressera à la presse lundi aux alentours de 12h50 heure de l'Est (16h50 GMT), a expliqué le porte-parole.
Le texte du rapport sera disponible à partir de lundi matin sur le site internet du Bureau des affaires de désarmement des Nations Unies (http://www.un.org/disarmament/), a ajouté le porte-parole.
Le 2 septembre, des échantillons collectés par l'équipe onusienne d'inspection des armes chimiques en Syrie ont été transférés aux laboratoires de la Haye pour analyse. Ils proviennent du site, dans la zone de Ghouta, en banlieue de Damas, où des armes chimiques auraient été utilisées le 21 août, et auraient entraîné la mort de plus de 1.000 personnes.
Le groupe d'enquêteurs onusiens, dirigé par le spécialiste suédois Ake Sellstrom, a été créé par M. Ban en mars dernier à la requête du gouvernement syrien. Les enquêteurs ont reçu l'ordre de quitter le 31 août le pays en proie à la guerre pour retourner à la Haye.
L'équipe, initialement envoyée en Syrie pour enquêter sur les attaques chimiques présumées du 19 mars qui se sont produites à Khan al-Asal, dans la province d'Alep (nord) et deux autres sites non-identifiés, est arrivée dans le pays le 18 août. Par la suite, les enquêteurs se sont rendus à Ghouta pour collecter des échantillons.
Le gouvernement syrien ont demandé à maintes reprises à l'ONU d'envoyer ses experts pour vérifier les sites où, selon Damas, les rebelles ont utilisé des armes chimiques contre les soldat et peuple syrien.
Mais, l'équipe onusien a pour mission de vérifier si les armes chimiques ont été utilisées dans le pays du Moyen-Orient, pas de déterminer l'identité des utilisateurs.