Raïssi a brisé la barrière de l'isolement et de la sanction

Salami a fait ces remarques mercredi, alors que les Iraniens se préparent pour l’élection présidentielle anticipée après le martyre de Raïssi dans un accident d’hélicoptère dans le nord-ouest de l’Iran le 19 mai.

Il a déclaré que lorsque Raïssi a pris ses fonctions de président, il a subi une « pression maximale » de la part des ennemis de l'Iran, mais il a ravivé la dignité de la nation iranienne et a aidé le pays à progresser tout en restant ferme face aux ennemis.

Le général a en outre noté que Raïssi avait mené avec succès une politique de désescalade concernant les relations avec l'Arabie saoudite et l'Azerbaïdjan au cours de son court mandat, ajoutant qu'il avait signé 222 documents de coopération avec différents pays et élargi l'influence régionale de l'Iran.

Il a également déclaré que le défunt président avait accompli un travail de 10 ans en l'espace de trois ans, soulignant que l'Iran n'était en aucun cas comme un pays sanctionné étant donné le volume de ses importations et exportations ainsi que ses ventes de pétrole qui sont à leur apogée.

Salami a en outre souligné que les prochaines élections présidentielles devraient devenir le théâtre de la victoire de la nation iranienne sur ses ennemis.

Les Iraniens voteront vendredi pour élire un nouveau président parmi six candidats pour remplacer Raïssi.

La nouvelle administration, la 14e depuis la victoire de la Révolution islamique en 1979, prendra le pouvoir fin juin ou début juillet et restera en fonction pendant quatre ans.

Raïssi, décédé dans un accident d’hélicoptère le 19 mai, a ouvert de nouveaux chapitres dans les relations de l’Iran avec les pays de la région et du monde au cours de son mandat de trois ans.

L'Iran est devenu membre des BRICS et de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) après des années d'attente pendant son mandat.